D'ici là
Qu'adviendra t-il de notre amour
Quand on aura fait de vieux os
Encore faut-il que l'on s'en fasse
Encore faut-il que l'on s'enmène
Et puis si la poisse s'en mèle
Serons nous toujours deux
Emmitouflés au fond du pieu
Je nous ai vus hier matin
Dans le marc de ton café
Avec un air de premier jour
Comme si les sillons de nos rides
N'étaient pas les cicatrices
Du temps qui nous rend las
Comme si les sillons de nos rides
N'étaient pas les cicatrices
Du temps qui nous rend las
Qu'aurons nous fait de ces regards
Que l'on se lançait autrefois
Seront-ils foutus au placard
Ou bien planqués dans nos mémoires
Mais qu'à cela ne tienne si
La braise qui jadis
Nous brulait le fond des yeux
N'est plus couleur rouge vif
Les souvenirs qui nous habitent
Attiseront le feu
Laissez-moi passez
Laissz-moi passer
Laissez-moi passer, J'ai une femme à aimer
Laissez-moi passer
Laissez-moi passer
Qu'auras tu fais de cet état
Dans lequel tu te mets
Quand la raison te rappelle
Que nos vies sont faites de rien
Auras tu encore sur les lèvres
Tous ces mots qui me détestent
Qui me font tourner le sang
Encore bien plus qu'un revers
Et puis moi dans cette affaire
Mine de rien je sais y faire
Solide comme un gladiator
Que trop peu fièr de mes torts
Qu'en ferais-je dans dix ans
Si mes démons reviennent encore
Quand les moutons de poussière
Qui gardaient ta valise
Auront laissé place à l'ennui
Quand les moutons de poussière
Qui gardaient ta valise
Auront laissé place à l'ennui
Laissez-moi passez
Laissz-moi passer
Laissez-moi passer, J'ai une femme à aimer
Laissez-moi passer
Laissez-moi passer
Laissez, Laissez-moi passer
Laissez-moi passez
Laissz-moi passer
Laissez-moi passer, J'ai une femme à aimer